AMOR BLITZ RELEASE PARTY + MOUSE DTC + MELISSA WEIKART + CLEMENT VISAGE + SALLE TV + HUNAY SADAY DJ set

Depuis ses débuts, Amor Blitz n’a de cesse de se créer un chemin à la Lewis Carroll - de l’autre côté du miroir, là où l’imaginaire joue d’égal à égal avec le réel. Dans la lignée d’une pop mélodique et insatiable, incarnée aussi bien par Todd Rundgren qu’Unknown Mortal Orchestra, Emmanuel Szczygiel déploie des mélodies soignées, qu’il s’amuse à dynamiter au gré de ses envies. Portées par une écriture poétique et familière, les harmonies se font joueuses. Rien ne se perd, tout s’entremêle - les envolées psychés s’enrichissent d’arrangements orchestraux (cordes, orgues électriques, flûtes), la voix s’enroule dans les guitares, la production se fait cinématographique.

Là où le premier disque exprimait une urgence, une impatience résolument rock, Amor Blitz a évolué vers plus de lenteur et de magie.

L’énergie ne s’est pas perdue en route, mais a pris des chemins de traverse : plutôt que d’aller droit sur la falaise, les mélodies prennent le temps de se perdre, tantôt pour s’étoffer, tantôt pour s’effeuiller. L’écriture, comme la production, se sont étendues. L’espace sonore, plus riche, se permet dès lors d’accueillir plus de choses : le groove des batteries et des basses, influencées par la Motown ou Stax, ont gagné en présence.

Entre soft rock et pop psychédélique, Hypermondes s’autorise des artifices mais ne fait pas semblant. Hypermondes est une évasion aux quatre coins d’un monde qui n’est ni le nôtre, ni tout à fait un autre.

En filant droit dans l’imaginaire, Emmanuel Szczygiel cherche le chemin le plus court vers le beau.

Tu cherches du nouveau pour ta playlist « douche matinale » ? T’as mal aux dents ? Tu viens de te faire larguer ? Duo détonnant et électrique, MOUSE DTC présente un éventail de chansons électro roll et antidépressives à déguster debout et sans complexe. Une giclée de fantaisies et une grosse louche de riffs, qu’ils qualifient de « variété alternative » et qui n’attend qu’à être consommée. La souris aux pattes griffues gratte le vernis de la bienséance.

Melissa Weikart est une chanteuse, claviériste et compositrice franco-américaine originaire de Boston, États-Unis, actuellement basée à Strasbourg. Son album Here, There, est sorti en 2022 chez Northern Spy Records, suite à un album live, Testing All My Memories (2019) et un premier EP, Coffee, sorti sur HEC Tapes (2017). Offrant un dialogue intime entre piano et voix, elle y révèle l'étendue de sa palette, aussi impressionnante que la fraîcheur de ses mélodies distordues et de ses savoureuses dissonances. Elle est lauréate du tremplin Nancy Jazz Up 2022 et a remporté le prix instrumentiste du Concours National de Jazz à La Défense en juin 2023. Melissa fait également partie du duo d'électro pop décalé Beatrice Melissa, avec DJ/producteur.ice Beatrice Masters.

Au cœur de l’orage, Clément Visage nous invite à l’introspection, l’interrogation. Que reste-t-il ? Loin dans la réverbération, quelques réponses apparaissent. Les pensées se mêlent et se démêlent, les voix se posent, les matières se superposent. Les cycles se répètent mais ne se ressemblent pourtant jamais. Dans l’agitation, l’identité se questionne et le vent tourne, autour du cœur. Les nuages passent et la lumière jaillit. Tout redevient calme.

Deux ans après la rencontre de ses membres réuni·es à Strasbourg depuis les quatre coins de la France, et en dépit de l’évolution de son effectif, Salle TV demeure guidé par le même principe directeur : s’ancrer résolument dans une esthétique pop fédératrice dans laquelle chacun·e sera susceptible de s’identifier. Lauréat du tremplin Pulsations 2023, le groupe oscille entre une énergie rock impulsée par un dialogue constant entre guitares et batterie, et des références folk peintes sur l’air d’un ukulélé ou l’activité tantôt mijotante, tantôt bouillonnante d’un cajón. Ce décor de sonorités se déploie autour et au service d’un texte usant de surréalisme, de jeux de mots et d’évocations enfantines pour s’adresser tout entier à l’introspection, celle qui d’ordinaire ne se dévoile pas et ne s’exprime que dans l’éveil de son chant.

Photographe, cinéaste et DJ strasbourgeoise, Hunay Saday débute son parcours artistique avec la photographie argentique. C’est la pellicule qui lui permet d’exprimer le mal du pays qu’elle vit depuis son départ forcé de l’Azerbaïdjan en 2011. Son parcours dans la musique électronique commence lorsqu’elle arrive à Strasbourg. Elle englobe divers genres, avec une attirance particulière pour les breaks, les sons percussifs et uk techno. La jeune DJ intègre habilement des rythmes électroniques, évoquant les souvenirs des percussions entendues lors des mariages azerbaïdjanais de son enfance.
Co-fondatrice du collectif Menthe Poivrée, Hunay élargit son influence au-delà de Strasbourg, se produisant dans les villes comme Freiburg, Berlin, Istanbul et Amsterdam. Des premiers sets à la Kulture en novembre 2021 à des performances dans des clubs turcs à Istanbul, elle étends progressivement son empreinte, se produisant dans des lieux emblématiques tels que le bar « Tavern » et le club queer « Sahika ». Ses sets apparaissent dans plusieurs plateformes telles que Radio Tempo Naõ Pára, Radio Flouka, Noods radio, Root radio, Knekelhuis mix series.
Hunay Saday continue ainsi de laisser sa marque musicale au-delà des frontières de Strasbourg et à élaborer une narration connectant son public à l’intrigante trame de son parcours de vie.